La fouta, un simple bout de tissu ?

Je ne suis pas du genre à plier milimétriquement mes affaires et à les laisser religieusement au fond d’un tiroir.

Pour moi, la mode c’est tout le contraire, j’aime les pièces qui vivent fort, qui vivent longtemps, qui m’accompagnent au jour le jour et qui ont plusieurs vies.

La première fois qu’on m’a offert une fouta, on m’a dit « tu verras, c’est super pratique pour l’été, idéal comme drap de plage ».

Et c’était vrai, elle m’a accompagnée sur les plages froides de Bretagne pendant les premiers ponts de mai jusqu’à mon été au bord de la Méditerranée, mais pas que.

Cette fouta je l’ai portée fièrement autour des hanches comme si je sortais d’un film exotique au cœur d’un hammam tunisien, elle m’a protégée du soleil lors de balades à vélo, elle m’a tenue chaud autour des épaules lorsque septembre arrivait, elle porte encore quelques gouttes de menthe à l’eau renversée par ma fille dans le jardin familial ainsi que l’odeur de l’herbe où mon mari l’a étendue en cachette pour lire un livre à l’ombre d’un arbre.

Aujourd’hui, ma fouta continue ses mille et une vies dans ma maison, je la retrouve parfois sur mon canapé blottie entre deux coussins, ou dans ma salle de bain pour y ajouter une touche de couleur, mais je la retrouve le plus souvent sur mes genoux où elle me réchauffe des souvenirs de nos vacances.

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